Bars en Trans 2005 : potins et anecdotes

LE DICTION DU JOUR : " Pingouins dans les champs, hiver méchant"

Il existe de nombreux festivals à deux visages. Au centre, une programmation avec des artistes connus et de l’autre côté une partie encadrant le festival avec les futures révélations qui profitent du rayonnement de l’événement. Le festival d’Avignon est caractéristique de cette tendance opposant son culturel « in » au démocratique « off ». Le festival de musique de la capitale bretonne n’échappe pas à la règle avec ses « Bars en Trans ».

> Histoires internes
•  Le cordonnier de Patricia Téglia, chargée de communication de l’association, n'est autre que le batteur du groupe rennais Marquis de Sade . Cette dernière a d’ailleurs trouvé une mystérieuse rose rouge le jeudi matin devant la porte de sa chambred'hôtel.
•  Martin Perrault, le directeur du festival des Bars en Trans, a lui-même joué aux Transmusicales il y a 20 ans avec son groupe Kalachnikov. Il a par ailleurs remplacé le barman du QG des Bars en Trans durant quelques heures et été applaudir son frère, venu jouer incognito.
•  La boîte à pharmacie de l'association contient majoritairement des comprimés pour le mal de tête et les troubles du sommeil…
• Hyperclean et le régisseur des Bars en Trans, dit Fab', se sont adonnés aux plaisirs du théâtre en improvisant quelques actes façon XVIIème siècle lorsque le jour se levait.
• Les Bars en Trans ont demandé l'autorisation aux parents et au proviseur des Naast afin qu'ils se produisent. En effet, malgré leur maturité musicale bluffante, les membres du groupe n'ont pas encore la majorité.
• Les artistes et le staff technique des Bars en Trans ont tous atterri derrière les barreaux. En effet, la cantine du festival a été déménagée dans un ancien commissariat.

> Du côté des artistes
•  Headcharger a eu un léger contretemps. En effet, le combo avait chargé son matériel dans le camion des The Arrs, dont le pneu a éclaté entre Caen et Rennes. Une fois sur Rennes, The Arrs a effrayé l’hôtel à cause de son arrivée tardive et quelque peu bruyante, mais sommes toute raisonnable. L’établissement a préféré retirer toutes les réservations du festival. Résultat : 180 personnes à reloger...
•  Des Transmusicales aux Bars en Trans, il n'y a qu'un pas. Les indiens du groupe Olly & The Bollywood Orchestra l'ont franchi pour venir faire la fête au bar…
• Mademoiselle K n'a pas le compas dans l'œil. Résultat : une visite de Rennes en long en large et en travers avant d'arriver à bon port (pourtant Paris-Rennes c'est tout droit...).
• Nos charmants petits groupes rennais ont remporté la palme d'or de la ponctualité. Alors que tous leurs collègues de l'Hexagone arrivent en temps et en heure, les bretons sont souvent les derniers à se présenter auprès du staff des Bars en Trans. D’ailleurs, Laetitia, la DJ qui joue au bar Le Chantier, a cru bon de venir à pied au festival et s'est retrouvée coincée dans la foule. Qu'à cela ne tienne, la belle a écumé les magasins de vinyles en attendant.
• Fraction, l'ancien chanteur de Miss Mary Lake, a signé chez Chitkatapulte la veille de son passage aux Bars en Trans !
• Oshen et Anaïs ont fait leur marché place des Lices samedi matin, suivies par TVRennes.
• Le groupe parisien The Brats a fait sensation en arrivant au QG des Bars en Trans. En effet, leur effort capillaire en a rendu jalouse plus d'une.
• Paul The Girl cherchait désespérément ce matin un restaurant végétarien dans le centre ville de Rennes qui est, il est vrai, plus propice aux orgies de galettes-saucisses...

EDITION 2005
> ouverture du festival
> échos concerts
> conclusion