Journaliste dépendant & théoriste musical.
14 Juillet 2011
On a tout dit. Tout ! Et depuis quelques mois, on ne fait que répéter, rabâcher, tout ce qui a engendré l’explosion fulgurante de ce groupe de rock – Shaka Ponk – adepte des riffs rageurs, cassures de rythme et autres beats moqueurs. De ce collectif de graphistes exilé un temps à Berlin pour revenir en conquérant.
Chaque média y a été de sa rime ou de son bon mot pour nous parler de leur récent duo énergique avec Bertrand Cantat, de leur travail pointu sur l’esthétisme et la vidéo. De leur mascotte Goz, sorte de singe schizo et squatteur. Créature de Frankenstein numérique, coryphée contemporain, qui joue l’acteur.
Oui, d’accord… Mais vous a-t-on assez répété que – et même si elle minaude, même si son franglais nous fait sourire – la chanteuse métisse (Samaha), cette délicieuse Pocahontas aux tresses et à la peau d’ébène, nous fait rêver… Et plus encore. Et que pour un flirt, avec toi, on ferait n’importe quoi.
Oui, c’est sûr ? Alors tout est dit… Il y a des pieds au culte qui se perdent.
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Photo : Gabriel Tavernier