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Certains ont fait le choix radical de passer leur journée à la Garenne. Sur place, l’Art Contemporain y fait la valse avec les Arts de Rues...
A l’écart de la frénésie des fosses des grandes scènes se situe la clairière de la Garenne. On s’y restaure, on s’y prélasse et on y discute entre deux happenings. Pris en sandwich, le public assiste à des tranches de spectacles.
Maria et Julie : « Nous avons vu Mazalda qui nous a joué une sorte de remake classique des fanfares des Balkans. Très sympas quand on est assis sur l’herbe avec une petite boisson jaune à bulle. »
Romain : « Une De Plus m’a à la fois plongé dans la poésie et la terreur. J’ai beaucoup aimé le côté marionnette humaine avec cette idée latente d’enchaînement. Par contre, les masques en bois inexpressifs me faisaient frissonner. »
Jacky & Ruth » : « Nous avons beaucoup rigolé avec le très trash Makadam Kanibal. Le mec aspirait un préservatif par le nez et le ressortait par la bouche. Il gobait une louche entière, jonglait avec des haches et pire, l’eau sortait de sa bouche par les percings de ses joues. Vraiment hallucinant. »
Sophie : « J’ai été assez dérouté par le résultat de la résidence Tessot-Gay/Lavant. C’était très art contemporain. Une lecture de texte sur fond de guitare écorchée, cela faisait vraiment penser à Nous N’avons Fait que Fuir de Noir Désir, surtout avec les illustrations derrières. Quoi de plus normal, d’un autre côté, avec l’ancien guitariste du groupe. »
Manu, Fabien et Nicolas : « Didier Super, c’était énorme. Un vrai contre-festival. Nous n’avions jamais vu autant de personnes à la Garenne. Ce mec est un vrai punk à la Professeur Choron ou Gogol 1er. Beaucoup plus risqué et marrant que le classique Raphaël qui passait en même temps. »
Et pour ceux qui décideraient d’aller faire un saut de ce côté du site, ils pourront toujours s’initier à la Lutte Bretonne sur l’espace réservé à cet effet. Qu’on se le dise...