25 Février 2006
Longtemps comparés à Divine Comedy, ces lyonnais s’apprêtent à sortir leur premier album studio
The Divine Comedy est, certes un épique poème de Dante Alighieri, mais c’est également le nom du projet musical de l’homme orchestre Neil Hannon. Et si A*Song est par opposition un quatuor électrifié, il ne peut pour autant renier l’héritage et l’influence de ce dandy anglais des années 90. La britpop (pop anglaise) est ici effectivement la teinte principale qui les compose, déstructurant les poncifs du genre et les refrains mielleux habituels. Nés du mauvais côté du tunnel, les membres d’A*Song sonnent juste avec toute la flegme réservée traditionnellement à l’outre Manche.
De classieux maîtres d'hôtel
Les chansons du quatuor sont simples, douces et efficaces comme un claquement de doigts ou un hochement de tête. La langue de Shakespeare, patate chaude dans la bouche, vire dans les aigus sur fond de chœurs aériens et de guitare insouciante. C’est quand tout s’emballe que les choses deviennent les plus intéressantes : chants à contre-temps, accords au ton grave, rythmique noyée sous les cymbales et explosion des octaves.
2005 marque leur victoire à Dandelyon et Réservoir Rock. Récemment signés par le label Back To Mono, les A*Song déposeront leurs valises, comme l’avaient fait avant eux les Eagles en 76 en Californie, dans « Hotel de Nice » au début du printemps. Douze suites spacieuses entre valeurs sûres réarrangées et inédits.
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