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Lunettes fumées, chaussures en cuir, cheveux en bataille et aussi mythique que certains groupes présents dans l'Espace Presse de Rock en Seine 2007... Pas de doute, c'est bien le rédacteur en chef de Rock&Folk qui se tient là, observant, amusé, les artistes qui défilent en conférence de presse.
En vieux rocker, quel regard portez-vous sur le festival ? C'est une chance ! Paris, la ville lumière, s’était déjà essayé à l’exercice du festival rock il y a quelques années au Parc des Princes, avec une affiche réunissant aussi bien les Rage Against the Machine que NTM. Malheureusement, personne n'est venu. Mais la nouvelle génération est différente. Je reviens de 3 festivals et c'est fou de voir ces gamins avoir autant besoin de lives. D'autant que l'affiche ici est intéressante. Ca change de Muse et Artic Monkeys que l'on a eu tout cet été.
Vous êtes venu pour des groupes en particulier ? Je suis là pour Arte et pour voir The Jesus and Mary Chain, évidemment. Il y a aussi The Horrors, mes petits chouchou, Kings of Léon que j'ai vu 3 fois, et Bjork la grande prétresse électro. Bien sûr, je suis triste pour Amy Winehouse, mais après l'avoir vu à Bénicassim, nous nous doutions qu'elle ne sera pas là aujourd'hui. La pauvre avait plein de bleus... Mais c'est le prix à payer ! C'est pour ça que je suis toujours admiratif des gosses de 23 ans qui assument des scènes aussi grosses.
Pour autant, nous vous aurions plus attendu sur les festivals anglais de ce week-end... Ici, c'est chez nous ! Je suis très couleurs locales... Et c'est important que l'on soutienne notre scène. Cela permet de pouvoir placer des bonnes premières parties sur des concerts comme celui d’ Iggy Pop, par exemple. Fini d'être seulement exportateur. Et puis il faut dire qu’aujourd’hui il n’y a plus de codes. Avant, il fallait une pédale Wah-wah et un ampli Marshall pour être rock. Les choses ont changées maintenant. Ca fait donc des festivals moins monochromes. Biensûr, il manque un vieux nom comme The Who, mais le public actuel ne vient plus que pour de la découverte.
Etre rock, c'est avoir un pantalon en slim, un bombers et une mèche rebelle ? C'est un facteur de reconnaissance ! Dans les années 60, c'était les cheveux longs. A Berlin, j'allais par exemple voir les chevelus pour leur demander des disques pirates. Ca paraissait logique. Chaque mouvement a sa panoplie et tant mieux.