Samuel Degasne

Journaliste dépendant & théoriste musical.

Vieilles Charrues 2011 : David Guett...away ?

 
« Je ne savais pas qu’il y aurait autant de monde ! » ricane le blondinet Castor Jovial, un sourire bright éternellement scotché à sa tignasse. Tu m’étonnes, mec… Qui aurait cru qu’il y aurait autant de people à cette gigantesque fête foraine aux allures de cours d’aquagym ?

Guetta-Vieilles-Charrues.jpg« Je vais faire de cet endroit le plus gros dancefloor du monde ! » surenchérit David Guetta, homme d’affaire et dj à ses heures. Si la prétention (la naïveté ?) du bonhomme fait sourire, il faut reconnaître que le résultat est proche de l’ambition : les seniors sont au lit, les basses martèlent les terriers en mode marteau-pilon et la plus grande boule à facettes du monde joue les phares bretons.

Faut dire que le p’tit David connaît sa leçon : chaussures scintillantes du dimanche, levées de portables – sorte de contemporains feux follets – et des mixes enchaînés les bras levés. Daft Punk, Martin Solveig, Black Eyed Peas, Snoop Dogg, Rihanna… Tout y passe. Haché. Mouliné. La recette (mathématique) est, semble-t-il, maîtrisée.

La foule ? Une marée de bras, un horizon de têtes qui reprend en ovation les White Stripes, ambiance stade de footeux en guise d’hydrocution. C’est l’hystérie collective, chez les uns. Chez les autres, l’hallucination. « L*ve me I’m famous » semble conclure le dj à ses (nombreux) fidèles ? L’exercice aura eu au moins le mérite de se faire un avis sur le garçon.



 

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