8 Juillet 2011
Plus de places ? C’est ballot, dirons certains... Mais pas si désespéré, répondrons les autres ! Car cette année, les Vieilles Charrues investissent d’autant plus la Toile : Facebook, Twitter, application smartphone… A tous les orphelins du pré de Kerampuilh, une session de rattrapage est offerte 24h/24.
« On n’a pas tous les jours 20 ans » dit un peu facilement la chanson populaire. Et de Lorie à Amel Bent, de Serge Lama à Pierre Bachelet, de Juliette and the Licks à Placebo, tous ont chanté cet âge qui sied bien au teint du festival. Putain, 20 ans ! 20 ans, c’est encore l’insouciance, mais c’est aussi un vin de réserve qui se bonifie avec le temps. C’est un pont entre les générations autant qu’un anniversaire imparable comme événement.
Mais au fait, que faisaient donc les groupes, programmés en 2011, à la création du festival ? Dr. Dre balançait son album « The Chronic », propulsant la carrière du p’tit Snoop Doggy Dogg ; Pulp tapait du pied, torse-nu sous une veste en daim, dans le clip « Babies » ; Jean-Louis Aubert poursuivait son échappée en solitaire avec son cd « H » ; Eddy Mitchell recevait la Victoire de la musique du meilleur concert de l’année ; David Guetta épousait sa femme… Cathy ; Cypress Hill montait sur sa première scène (au festival de Lollapalooza) ; Yannick Noah venait, un an auparavant et au rythme de « Saga Africa », de mener l’équipe de France à la victoire en Coupe Davis ; Lou Reed sortait l’album « Magic and Loss » ; The Chemicals Brothers enregistraient leur premier morceau « Song to the Siren » ; et PJ Harvey inaugurait sa carrière avec son opus « Dry ».
La plupart, à l’image du festival du Kreiz Breizh, menait ainsi leurs premiers combats, affutait leurs arguments et rentrait de plein pied dans l’Histoire. Facebook, Twitter, application smartphone, site Internet… C’est pour cette raison que l’équipe de la webcover des Vieilles Charrues relaiera 24h/24 toutes les dernières actus, les concerts et anecdotes des coulisses EN DIRECT du festival. Car ici, c’est chaque jour, et petit à petit, un peu de la mémoire collective qui s’écrit.
« On n’a pas tous les jours 20 ans », disait machin ? Tu m’étonnes, ouais. Et c’est peu dire, mon gamin.