2 Décembre 2012
Auteur d'un premier maxi en 2008 ("Rancour is a gift") et d'un album en 2009 ("The book of V") passés inaperçus, le trio toulousain revient à la charge.
Biberonné aux 90's, Le Minus – qui rime malicieusement avec Primus – en recycle les recettes du rock alternatif : une basse funk marquée, des riffs acides et une batterie marquant le pas. S'emballant au galop sur une voix raclée. En somme : un bel effort national, enrichi de passages mélodiques tout en larsens jusqu'aux attaques épileptiques les plus brutales… Pour preuve ? « Never Forgive, Never Forget », épicentre de l'album.
Mais si l'approche technique n'est heureusement jamais sacrifiée au profit de la puissance, on peut cependant regretter un manque de constance sur l'ensemble, noyé sous les démonstrations. Au moins, l'exercice aura réhabilité un style trahi par une majorité de ses protagonistes partie jouer dans les stades.
Rien que sur ce dernier principe, Le Minus aura réussi son pari avec un passage en cinquième année… validé !
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