« Le Bruit des os qui craquent » (Cie Tourneboulé)

La guerre laisse des traces indélébiles. Et pas seulement sur les corps. Quelles solutions s’offrent alors aux enfants de ces conflits et dont on a tué l’innocence ? Réponse sur scène.


À la plume : Suzanne Lebeau, dramaturge québécoise pour enfants. Sur les planches : la compagnie théâtrale Tourneboulé, habituée des spectacles à tiroirs. De ceux qui invitent à réfléchir avec un même leitmotiv : construire sa pensée, c’est grandir.

Justement, c’est de l’enfance dont il est question dans ce dialogue à deux voix. Deux gosses pris dans l’engrenage de la guerre qui, troquant leur candeur pour le statut de soldat, passent de victimes à bourreaux.

À travers le récit d’une réalité sous-estimée (celle des enfants-soldats), la pièce fait le pari d’un vœu universel : celui de lendemains meilleurs où les rêves et les rires ne seront plus confisqués par les adultes. 

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