Publié par Blog Rock en Seine


ROCK EN SEINE 2011// Dix minutes d'avance, c'est ce à quoi on a eu droit. La raison ? Un concert qui a démarré plus tôt en raison d'une pluie annoncée. Une gageure, au fond, quand on pense au véritable déluge provoqué par ces dieux du stade. Car Dave Grohl, incarnation du rock parmis les Hommes, a bel et bien su repousser les intempéries pour enflammer le public.



De retour après 6 ans d'absence à Rock en Seine, les Foo Fighters ont su se faire pardonner à coups de missives indélibiles. De coups de mortier balourdés par une rythmique intrusive. Et avec un public gonflé à bloc, galvanisé - voir électrisé - par le maître des lieux, aucun doute que ce retour en France les a convaincus de ne plus nous rendre orphelin aussi longtemps.

Il était heureux le Dave, courant dans tous les sens, mouillant sa chemise, payant son tribut sur l'autel du rock en se battant de tous les diables, en se jetant - corps et (!) âme - dans la foule. Un combat de boxe invisible, tendu et étiré jusqu'à l'os, avec pour comparse Chris Shiflett. « Best of you », entonne le chef de tribu ? Nous pourrions lui retourner le compliment.

Le rock ? Les Foo Fighters vous l'apportent en pleine gueule, le souffle court et rugueux, à avaler d'un trait. Comme un uppercut qui n'attend pas d'excuses. Ca sent le souffre, ouais. Les guitares se donnent des taloches et font exulter une suée bienvenue. Normal, nous direz-vous, il y a quand même 50% de Nirvana sur scène (Grohl & Smear) !

Après deux heures de combat quasi-ininterrompu, l'hymne final retentie : « Everlong » viendra accompagner le redémarrage de la pluie. Car quand ce ne sont plus les riffs qui se déchaînent, c'est bel et bien le ciel qui revient dans la partie. Quoi de plus logique, quand on y pense... Dieu du ciel Vs Dieu du rock ? Tout ça ne reste qu'un petit arrangement entre amis. 


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(écrit avec Mathieu Bouckenhove)


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