4 Octobre 2014
Réapparition des Tourangeaux. Enfin. Et de cette formule restée inchangée : graphisme soignée et fait-maison, trip-hop tordu et une gentillesse sans déraison.
Après leurs collaborations avec DAAU (Barb4ry, 2003), Nosfell (Eurockéennes, 2004) et une immersion symphonique (Naphtaline Orchestra, 2009), on s’était quitté en 2012 sur une version Extended liant images et sons, section de cuivres/cordes et samples.
Exit le bestiaire classique pour un retour à la maison : bizarreries synthétiques, crépitations électroniques, explosions… Le cru poursuit ses épilepsies entre nervosité contenue et poésie. Mais ce serait vite oublier que chaque album ne reste, pour le groupe, qu’un support pour le live.
Aussi, fort de son intitulé prometteur (lux = unité de mesure de la luminosité), leur nouvelle expérience scénique imbrique projections, lasers et mouvements jusque-là impossibles pour une console lumière classique. Ou comment concilier les sens et faire avancer, encore une fois, la musique.
A voir.
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(L'Autre Distribution / Believe)