23 Février 2013
Les morceaux.
"Romance" : d’emblée, le clivage avec l’ancien album s’opère. Une girl qui miaule en frenchy, un clavier… On cherche le danger, à déconstruire les réflexes et ouvrir les perspectives. Presque un rite initiatique qui emprunte son Fa# à Beethoven.
"Landscape" : avec 75 % de la chanson écrit par le bassiste, il a fallu que chacun puisse y prendre ses aises. Certainement la chanson la plus pop du répertoire. En embuscade : des guitares qui se taquinent sous l’écho des voix. Le pitch : une course sur les toits, comme une promesse à l’avenir.
"Face to face" : ou comment renouer avec les origines du groupe, ses solos stoniens et autres cassures de rythme en guise de saute-mouton. L’histoire d’une groupie qui veut visiter les arrière-cuisines en échange de gorges profondes. Du fantasme reste un titre éclairé aux harmonies entêtantes.
"Midnigth Talking" : issue d’une jam dont il ne reste qu’un riff de basse sauvé sur le refrain. Du disco-rock sautillant, simple sans être simpliste, sur fond d’histoire de bar à putes. Avec sans cesse l’impression de trébucher, notamment ce refrain qu’on croirait passé à la vitesse du 33T.
(autoproduction)
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