13 Octobre 2012
C2C ? Enfin des chiffres et des lettres qui ne sentent pas la naphtaline... Surtout quand la bestiole aux 4 pattes se permet de faire du neuf avec du vieux, poussant les murs du genre, étirant à son maximum les styles. L’attente fut méritée !
Propre, épuré et complet (tellement qu’il peut être troublant de croiser l’aridité de la machine avec le sucre de certaines voix féminines), l’exercice s’avère aussi universel qu’intergénérationnel, sans sombrer dans la dimension grand public d’un Moby. Electro-pop, groove hip-hop, soul-swing, ambiances atmosphériques… Tout y passe.
Et ce sont bien les beats en poche que les quatre prodiges s’amusent à tailler le bout de gras dans l’hybridation, extirpant de la léthargie – avec un « Down The Road » salvateur – l‘auditoire resté bloqué cet été à M83. Tout ici ne fleure qu’esthétisme et petits détails, dont les clips sont la plus belle illustration.
Une sorte d’esperanto musical, parfois un peu lisse au niveau de sa production (non dans ses profondeur et multiples couches), mais chargé immanquablement d’une dimension sensorielle.
Une parfaite quadrature du cercle.
Quand C2C se plie en 4, ils sont plutôt…
Kraftwerk que Birdy Nam Nam
Beatles que Abba
4 Fantastiques que 4e Dimension
iPhone 4 que papier A4
Métro ligne 4 (Montparnasse) que l’autoroute A4
4 saisons que 4 fromages