1 Octobre 2005
Vous avez connu l’expérience en groupe avec Marcus 66, pourquoi se lancer en solo ?
La musique n’a pas d’âge. J’ai encore l’envie et la foi. J’avais envie de me remettre en question et de voir ce qui est possible de faire tout seul. Dans le groupe reggae du lycée, on se moquait des paroles en se concentrant sur l’ambiance. Là, je me base sur les textes. Un système de bouclage me permet de créer 90% de la musique en live.
Justement, vous avez dit « la scène, c’est mon salon » …
C’est essentiellement parce que c’est un bordel apparent, mais où tout est rangé. J’y suis le plus heureux du monde. Je regarde les gens sourirent et être contents. Il y a beaucoup d’amour dans ce projet et tu as envie de donner quand le public est réceptif.
Comment se sont déroulées les résidences au Ninkasi et à la Tannerie de Bourg en Bresse ?
Nous avons surtout préparé le terrain cet été. Le travail réalisé dans ces salles ne peut se fait ailleurs que sur scène. C’est avant tout une aventure humaine et un partage avec des équipes. Le site Internet a lui aussi permit de créer une interface avec le public. J’ai de nombreux retours positifs et encourageants. Nous récoltons les fruits de nos sacrifices.
Doit-on s’attendre à une continuité dans le deuxième album ?
C’est un spectacle de transition en ce moment. Je grandis en même temps que ma musique. Et puis, j’ai d’autres envies, comme tout le monde, mais ce sera un virage spontané. Je n’aime pas aller là où on m’attend. Il y a aura bien sûr beaucoup d’acoustique, mais les chansons seront plus posées. Je suis excité. Nous affinons jour après jour les créations par petites touches.
LIENS
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