Publié par Site web Vieilles Charrues


Ils avaient influencé Kurt Cobain avec la formule « couplet calme / refrain énervé » puis pris une pause de 11 ans. Les voici enfin de retour pour clôturer leur tournée mondiale…

PIxies-Vieilles-Charrues.jpgLa formation a eu lieu à Boston en 86, après avoir pioché le nom de groupe au hasard dans le dictionnaire. Le label indépendant et britannique 4D, ainsi que leur rencontre avec le producteur Steve Albini a fait le reste... Une réputation sans précédent qui dictera en partie la voie au rock alternatif, et dont l’un des symboles marquant sera la version live de « Debaser » au Festival de Reading en 91. Quelques mois plus tard, le chanteur Franck Black annonce aux membres par fax la dissolution du groupe, alors au sommet de sa gloire, en raison d’un conflit d’intérêt avec la bassiste Kim Deal. Franck Black continuera son expérience solo tandis que Kim Dead poursuivra les Breeders. En 2004, le groupe se reforme sous la simple pression économique.

2006. Le festival des Vieilles Charrues reçoit enfin le groupe après plusieurs passages en France durant les deux dernières années. Résultat : un set sérieux, calculé et quasiment à l’identique de leurs prestations passées. Sur scène, les Pixies sont statiques, mais n'ont de toute façon jamais bougés. Si la moitié du groupe a pris du poids tandis que l’autre partie a perdu ses cheveux, c’est avant tout une page de l’Histoire du festival qui s’écrit ici.

Le maître est là. Visage figé. Hurlant impassiblement... Le guitariste a la classe. Le batteur est sautillant. Et seule la bassiste semble éprouver des émotions, lâchant au passage quelques coulées de larmes. L’ensemble du répertoire est ensuite enchaîné avec force et se conclue sur le feu d’artifice finale. Franck confiait à la presse qu’il fait tout simplement son travail. C'est tout. Qu’il n’y aurait jamais de titres inédits. Ni de nouvel album. Que le groupe n’existait plus...

Mais ce soir, définitivement, les Pixies sont revenus d’entre les morts. « Gigantic. Gigantic. A big big love... »


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