8 Août 2009
Les gars ont la moustache aussi velue qu’les bigoudens. Les girls ? Autant au balcon que dans l’futal. Vous voulez du rock couillu ? Les texans de Nashville Pussy le font pour vous, Avec du poil autour, off course. « Fuckeeeeers ! »
Bruts. Sauvages. Primaires. Les « super suckers » du rock sudiste et du brûlot punk ont pratiqué la technique de la terre brûlée.
Une chose est sûre, rien ne repoussera après eux sur le pré de Kerampuilh. Et les multiples « fuckin' » pogos ou les attaques frontales de la guitare stridente y sont pour beaucoup.
« Sex, fun and rock'n'roll ! » hurle une voix sculptée à coups de lampées de whisky. Grillée comme un ribbs. Râpée. Ecrasée par l'immense monster struck sonique. Comme autant d'uppercuts dans la bedaine. Le crachat en bonus.
Ambiance de bars à hôtesses et de rades obscures.
« Come get some, baby ! » lance une guitariste possédée, pendant que le batteur frappe plus que de raison.
De toute façon, entre Nashville « Foufoune » (Ndla : Pussy) et la Bretagne, c'est une longue partie de jambe en l'air depuis leur passage aux Transmusicales en 98.
Toujours aussi rutilant et cradingue, le combo - dopé à la testostérone - reste encore l'une des meilleures raisons de se rouler dans la boue. « Bloody hell ! »
> Page MySpace
Photo © Guy de Lacroix-Herpin