Gustave Parking ne tient pas en place

En plus des cours d'improvisation qu'il donne, le clown philosophique présentait hier son nouveau spectacle « Mes Meilleurs morceaux » à la salle Rameau

Peu d’humoristes français peuvent se vanter d’avoir régulièrement réalisé des tournées mondiales. Il est vrai que depuis la création de son personnage surréaliste en 81, le breton Pierre Le Bras possède un parcours atypique. Etats-Unis, Afrique du Sud, Canada, pays asiatiques, recueil de textes ou émissions de radios et télévisuelles en France, … Tous s’accordent à reconnaître en Gustave Parking une personnalité inimitable. Son humour se situe entre Pierre Desproges et Raymond Devos, entre satire, philosophie et jeux de mots. Assez pour être un habitué d’Avignon et désormais régulièrement cité parmi les aphorismes et maximes célèbres.

« Celle-là, je vous laisse y réfléchir »
En grand écologiste et altermondialiste, ce cinquantenaire s’attaque régulièrement aux chasseurs, aux politiques et au théâtre subventionné. Son one man show enchaîne sans temps mort les arts du cirque et le Stand Up, forme d’humour américaine qui consiste à tenir en haleine le public avec pour unique moyen un micro. Ici la liste d’accessoires est simple et pourrait se résumer à une liste à la Prévert  : poireaux, chapeau de magicien, endives, … "Mes nouveaux morceaux" évoque Magritte par son visuel. Ce nouveau spectacle est en réalité un gigantesque best-of où à travers son laboratoire, Gustave Parking prouve que sa soif de comprendre le monde lui évite de le subir.

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