12 Juin 2008
Les bordelais sont de retour avec un 2e opus dominé notamment par l’ombre d’un Manu Chao dans les arrangements et d’un Serge Gainsbourg dans l’interprétation.
Rien à voir a priori avec le roman de science-fiction de Clifford Donald Simak dont est tiré le nom du groupe. Ni même avec l’ecstasy, d’ailleurs. Et pour cause, le tempo ne se cale pas sur la fréquence cardiaque, mais plutôt sur le léger hochement du bassin. La guitare acoustique, l’harmonica ou la contrebasse, tout valse d’une même ronde pour servir un chant grave mi susurré, mi étouffé. Les chœurs sont délicats et l’album construit des univers sonores complets, jouant des surcouches pour installer son univers.
Seul regret : une voix en retrait qui ne félicite pas toujours l’intelligibilité des textes malgré leurs profondes rigueurs poétiques, renforçant pour le même coup la ressemblance avec l’homme à tête de chou ou le ton monocorde d’un Miossec.
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