7 Mars 2008
Ici, les mélodies se partagent entre accalmie pop et pugilat garage au grès des habiles cassures de rythmes.
Patate chaude dans la bouche, le verbe rocailleux est anglo-saxon et ne manque pas d’énergie.
Les riffs sautillants tailladent avec grâce des rythmes légèrement appuyés.
Quant aux ambiances, elles sont travesties pour mieux prendre à revers l’auditeur, alternant la détermination aux accentuations romantiques.
Un résultat intemporel, sorte de bâtard rock qui fait le pont entre les âges comme seule la scène belge savait le faire.
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