21 Octobre 2007
Un an après la tournée du spectacle « Le Chant des Coquelicots », la chanteuse de la région lyonnaise est de retour avec un nouveau projet. Le personnage sombre toujours dans la douce folie féminine ou virevolte entre obsessions maladives et délires féériques. Une chanson française théâtrale au goût de bonbon acidulé.
Comment fait-on pour ne pas se lasser de 3 ans de tournée ?
Je n’en sais rien. C’est dingue, oui ! D’un autre côté, le spectacle est dans l’interactivité… Du coup, chaque date était différente. Nous sommes vraiment partis dans l’optique que le spectacle était vivant. De toute façon, c’est simple, au départ le spectacle faisait 1h15, à la fin de la tournée il faisait 2h. Et nous n’avons rien rajouté !
En quoi avez-vous évolué dans cette relation comédienne / chanteuse ?
Au fur et à mesure, j’ai de plus en plus accepté ma voix et pris notamment des cours. J’ai vraiment conscience d’être chanteuse désormais. Entre le 1er et le 2ème disque, ma technique a évolué c’est évident, mais davantage d’un point de vue des arrangements, des chœurs ou des envolées lyriques. C’est sûr que je n’aurais jamais la voix de Tom Waits. A moi d’en faire le deuil… (Rires)
Et un livret de 32 pages ainsi qu’un site Internet magnifique, c’est important ?
Pour moi, tout est important que ça soit même au niveau du décor ou des costumes. Tout doit être beau ! Et chaque personne y est importante. Amélie-les-Crayons, c’est une équipe de 15 membres. A ce propos justement, Samuel Ribeyron a fait un travail très généreux avec une illustration par chanson. Ca devient ainsi un objet précieux et c’est important à l’heure de la musique virtuelle.
LIENS
> 2ème partie de l'itw
> Chronique du 1er album
> Site officiel