Publié par FJM Publications

L’Inde est soit disant la " plus grande démocratie du Monde " en théorie. Dans les faits, il en est tout autre. Le pays est l’un des seuls pays qui dispose d’ailleurs d’une aide psychologie pour les touristes traumatisés par les réalités sociales. Parmi la population, plus de 25% vit en dessous du seuil de pauvreté. L’Inde est toujours organisée sous un système de castes. Il s’agit d’une catégorie qui détermine dès votre naissance votre fonction dans la société. Le taux d’alphabétisation est de 25% chez les Dalits.

Les Dalits se situent au plus bas de l’échelle. Ces " intouchables " sont considérés comme impurs et n’appartiennent à aucune caste. Ils sont plus de 160 millions, soit un quart de la population locale. Leur quotidien consiste à nettoyer les cadavres, les excréments et les déchets de castes supérieures ou bien les pires besognes qui existent. Seul le quotidien local " The Indou " ose braver ce tabou diplomatique. Les castes supérieures recommandent même de les éviter pour ne pas être " pollué par leur toucher, leur présence ou leur ombre. "

Les Dalits sont donc enchaînés aux tâches les plus dégradantes, mais sont également victimes de sévices et d’agressions continus. Ces agressions physiques et omniprésentes s’exercent sous al loi du silence et des représailles. Les Dalits n’ont par exemple pas le doit de rentrer dans les villages, de s’asseoir dans un bus ou un salon de thé. Toutes les 30 minutes, un Dalit est agressé, et chaque jour, trois femmes sont violées et deux sont tuées. C’est la tradition qui permet sur place de maintenir ce régime dont personne ne veut parler. L’indifférence est totale.

Dernièrement, cinq dalits ont été lynchés par la foule et retrouvés brûlés après avoir été aperçus en train de déplacer une vache. Deux Dalits d’une dizaine d’années ont été surpris en train de traverser une rue qui leur était interdite. Ils se sont retrouvés dans l’obligation de rester accroupis au milieu de la route toute la journée à se faire insulter et cracher dessus. Les femmes dalits, quand elles ne sont pas tout simplement violées, sont contraintes de manger leurs excréments sous la menace si elles refusent les avances d’un membre d’une caste supérieure.

La seule solution est de changer de religion. En se convertissant, on change de caste. Mais dans les faits, cela ne fonctionne pas. Les catégories sociales sont parquées entres elles et il est quasiment impossible de sortir de ce déterminisme. On tente juste parfois de récupérer les votes de cette catégorie en leur promettant quelques mesures qui ne seront jamais appliquées.

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