Publié par Mois Nantais

Cette ancienne tête pensante du collectif Nowhere (avec Pleymo et Aqme) distille une fusion rock-rap aux riffs gras et à la voix rauque. Une armée de sales gosses élevée à la culture américaine et dans la rue qui font ce que bon leur semble. Le groupe est en train de mixer son album à Los Angeles avec Tim Harkins. Interview réalisée en 2004.

enhancer2.jpgQue s'est-il passé depuis notre dernière rencontre (6 ans) ?
On a vieillit. (rires) Sinon, on reste toujours les mêmes : slam dans la foule, sauts sur scène, etc. Pas des rocks stars en tout cas. Regardez-nous dégouliner à la fin du concert, cela prouve qu’on bosse.

Comment ça ? Vous ne vous tapez pas de groupies ?
Le concert, c’est une énergie, pas un attrape gonzesses. On fait de la musique parce qu’on aime ça. Mais c’est vrai qu’il y a le côté euphorique du fan qui est souvent difficile à gérer.

Rappelez à ceux qui ne le savent pas ce que veut dire Enhancer ?
C’est un terme biologique qui mélange l’ADN. Nous avons voulu faire un jeu de mots sur la fusion. Nous sommes le mélange de deux styles de musique et de deux groupes de pôtes.

Vous donnez des consignes pour laisser les gens monter sur scène ?
Oui. Mais pas trop longtemps. On assiste souvent à des rockeurs refoulés qui veulent rester. A ce moment-là, on les jette pour rendre service au public venu voir le groupe. On averti juste les videurs locaux de ne pas taper sur les gamins.

Que devient le collectif Nowhere depuis votre signature sur une major ?
Il est endormi. On a eu le temps de s’apporter ce qu’on voulait. Ce n’était pas une finalité, mais un tremplin. Certaines ont effectué des changements radicaux de style. Et puis si on peut manger ce n’est pas grâce à notre collectif, mais à notre groupe. 

LIENS
> Sur scène avec Joey Starr
> Site
officiel
> Collectif Nowhere

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