30 Octobre 2005
La création lyonnaise puise ses situations comiques à la racine des défauts masculins
Le spectacle « Des Soucis et des Hommes » est joué au café-théâtre Le Bouiboui, dans le Vieux Lyon, à la suite de « Arrête de pleurer Pénélope ». Une excellente initiative qui réunit deux pièces dans la même soirée en guise de miroir de la société. Côté pile : une reprise d’un succès parisien sur les femmes. Côté face : une création lyonnaise parlant des hommes. Dans la pièce, les deux meilleurs amis d’Yvan l’aide et à déménager et à se remettre de sa rupture. Seulement, c’est justement l’un de ses amis qui sort avec sa femme...
Du pain béni sur les planches
Comme à l’accoutumée, l’intrigue principale est sujet aux quiproquos et aux retournements de situation. Vincent Faraggi, l’auteur et le metteur en scène, possède avec cette création du pain béni sur les planches. Les personnages sont bien entendu stéréotypés, mais c’est également ce qui en fait leur force. On assiste à un pugilat verbal jouissif entre un homme d’affaire déchu, un boute-en-train juvénile et un dépressif. Les rires fusent et laissent parfois place à une réflexion sur un bilan de notre vie et le perte de nos illusions. L’ensemble ne se distingue pas par son originalité, mais bien par sa convivialité. Une excellente illustration du mâle-être.
LIEN
> "Des Soucis et des Potes" à Paris