25 Octobre 2005
Le festival Spontaneous orchestre jusqu’à la fin de la semaine des rencontres, des spectacles et des ateliers autour de l’ensemble des disciplines artistiques qui peuvent se contraindre à l’improvisation. Il s’agit ici de mettre en avant cette culture marginale, souvent décriée par les professionnels traditionalistes. Bien évidemment, certains spectacles possèdent des moments creux, mais chaque réussite est sublimée par sa spontanéité. De plus, la force de ce festival est de montrer tous les aspects de cette spécificité en puisant à la fois dans la danse, les matchs d’improvisations, la musique ou la peinture.
N’improvise pas qui veut
Cinplass, l’une des compagnies internationales qui a été invité sur le festival, a ouvert Spontaneous lundi. Ces trois comédiens québecquois ont enchanté l’assistance. Sans aucun temps mort, les situations les plus invraisemblables se sont enchaînées pendant près d’1h30. Les protagonistes utilisent chacun des éléments du décor à leur avantage, tirant même parti des blancs de leurs partenaires. Sur scène, un multi-instrumentiste réalise une bande-son au grès des circonstances. En premier lieu, on se surprend à autant de facilité et d’aisance, mais il s’agit véritablement de spontanéité. N’’improvise pas qui veut.
> Jusqu’au 29 octobre
La Plateforme , quai Augagneur (en face du 18), Lyon 3e
> présentation