Samuel Degasne

Journaliste dépendant & théoriste musical.

BIOGRAPHIE Aldebert

BIOGRAPHIE Aldebert

J’vous l’dis : sur Aldebert, on croit naïvement que tout (ou presque) a déjà été écrit.
Alors, À QUOI BON ?

Vous aussi, vous avez peut-être une fille/un neveu chéri qui s’est épris du bonhomme sans cheveux... Faut dire que, côté chanson Jeune public, il y a plus gnangnan ! Plus poussiéreux… Vous hésitez ? C’est que le succès – ses deux disques d’or, son prix Sacem et son millier de concerts – ça rend méfiant ? Aaah, cet éternel complexe français… Je comprends.
Pourtant mi-novembre, l’album-anniversaire, fêtant les 10 ans d’Enfantillages et qui en revisitait les meilleurs titres, restait intriguant, non ? Voire culotté quand, pour un anti-best-of, on déroulait les invités suivants : de Dagoba à Brigitte, Boulevard des Airs, Les Innocents ou encore le guitariste de Trust… Côté éclectisme, on ne fait pas mieux. Vraiment.

OK, c’est parce ça “marche“ ? Pas besoin. PAS POUR NOUS. Pas assez clivant ! D’autant que pour le connaître, le type est gentil. Passionnant. Raaah : et pour la polémique/mon titre, on fait comment ? De là à annoncer la tournée des Zénith à l’automne 2019 (avec orchestre à cordes, danseurs, acrobates et des duo-surprises), va y avoir un pas de géant.
Y a cependant à creuser derrière l’image du “chanteur pour enfants“… Vous lui avez causé rock ? Le type vous la colle en heavy ; se promène anonymement au Hell Fest avec le masque d’Eddy (Iron Maiden) ; reçoit des gâteaux de groupies en forme d’instruments ; est traité de satanique par certains ; se fait engueuler parce qu’il fait chanter une ode à l’école buissonnière aux Kids United Nouvelle Génération… Tout est vrai : oui oui. Et je ne répéterai pas les anecdotes de tournée (demandez-lui, ça lui fera les pieds).

LES GENS LE SAVENT, ÇA ? Non, évidemment… Mais quand tu vois Aldebert en concert, c’est tellement cohérent ! La guitare en V, les envies de bouger, la mamie que l’on fait slammer, le saute-mouton entre les styles, la générosité et le sourire des invités (Souchon père et fils, Tété, le danseur Salif…). Puis, pas de temps mort, hein ! Ça y va franchement , à se fendre la tronche et chercher à faire évoluer la scéno, l’ambiance et/ou l’arrangement à chaque morceau. Avec un plaisir communicatif assez bluffant… Franchement, c’est l’bon plan : avec Guillaume ou sur scène, il ne suffit pas d’avoir des enfants pour passer un sacré moment.

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