28 Septembre 2019
Essayez de faire un Top10 sur l’actuelle relève du rock français et vous découvrirez qu’une majorité de ces jeunes formations pratiquant la distorsion préfèrent à leur langue natale, celle internationale. Ou encore que les ténors francophones (toujours là, pour la plupart) n’ont pas toujours créé des émules linguistiques… Toute initiative, du type Epsylon, est donc louable et se doit d’être accompagné au nom de la pluralité !
Sauf peut-être quand ce rock [une musique née de la contestation et vecteur de la jeunesse populaire] n’est finalement qu’un décorum à une variété ? On ne veut ni sombrer dans le manichéen, ni dans le snobisme. Et, soyons honnêtes : la production est sans accroc et pleine de bons sentiments. Mais c’est justement avec la même franchise que nous avouons aimer quand ce même rock n’est pas qu’une couleur musicale, mais s’ancre dans les tripes et les aspérités… (désolé) Nul doute, vu sa qualité, que celui-ci trouve malgré tout son public.
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