26 Avril 2019
« Putain, mais oui ! » C’est précisément ce que l’on a pensé de Pamplemousse, il y a quelques années, en assistant à leur concert sur une plage de la banlieue africaine...
Là, face à l’Océan, les Réunionnais réveillaient notre soirée (dont on croyait la playlist exclusivement world). Dans une région du monde où les musiques traditionnelles se disputent le lead avec celles urbaines, leur noise punk – autant que leur nom – furent autant la preuve d’un décalage qu’une bouffée d’air.
Trois personnes seulement et un boucan de tous les diables à vous réanimer les stigmates de l’adolescence sans anesthésie. Énergie brute, regard franc, geste radical… Qui aurait cru que le dépaysement viendrait ici d’un rock do-it-yourself ?
Un deuxième album analogique plus tard, l’ambiance est toujours aussi orageuse qu’électrique. Et prouve qu’après avoir été pillé, le Sud mérite sa revanche. Voire pire : en terme de rock, nous ne sommes plus sur un pied d’égalité.
> Facebook