29 Décembre 2018
Qui ça ? Un rockeur british 60s, poulain d’Eddie Barclay et censé détrôner l’étalon Hallyday.
Celui-là même qui aurait inspiré le personnage de Ziggy Stardust à Bowie… Bref, le « noir, c’est noir » incarné, issu du panthéon rock’n’roll avec cuir et chaînes, drogues et démesure... “L’ange noir“ était donc de ces anti-héros que l’on affectionne pour oser ce que l’on ne peut pas. Que l’on regarde ensuite chuter avec un plaisir morbide inavouable...
Car derrière le bad boy magnétique se cachait une personnalité fragile et avide de reconnaissance. C’est d’ailleurs le parti pris des auteurs : s’attacher à l’âme torturée de cette star éphémère, tout en réfutant les clichés. Raconter l’histoire de ce petit garçon qui n’a pas su/pu trouver sa place au sein de sa famille et redirigea ainsi sa rage autodestructrice dans l’alcool.
Le tout, dessiné via un noir et blanc rendant hommage aux années 50-60. Ou comment, dans cette biographie inspirée, lier judicieusement la forme au fond.
> Glénat