10 Février 2018
Il est toujours amusant/pratique de relever les dualités chez les artistes. Bien sûr, il difficilement imaginable qu’un créatif soit monochrome (ça arrive).
Mais quand on rappelle que le Bordelais officie en parallèle de sa pop soliste dans un trio heavy rock, il y a toujours dans l’œil de l’interlocuteur un ailleurs entre la curiosité, l’amusement et l’incompréhension. D’autant plus quand ces chevauchés en solitaire empruntent la figure du spleen comme expression.
Car cette mélancolie folk-psychée n’a rien de solaire... [l’artwork restitue justement cette ambiguïté entre luxuriance végétale et noirceur de l’horizon] Le titre de ce troisième album annonce alors lucidement la couleur : un abri pour l’hiver. Un refuge. Le cocon...
On pourrait parfois regretter une certaine uniformité dans les approches, quelques emprunts artistiques flagrants ou l’absence de tierces plus appuyées... Pas tout de suite. Pas maintenant. Profitons. Et attendons le retour des beaux jours.
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(Yokanta / PIAS)