18 Juin 2017
Alors que la musique mute progressivement en support à images (jusqu’à parfois en occuper tout l’espace), le trop rare auteur de science-fiction Alain Damasio (on lui doit notamment La Horde du Contrevent, sorte de Dune français) s’est lancé dans une série de portraits et de brefs récits interstitiels.
Face aux œuvres numériques de Beb-deum (non sans rappeler certaines créations du groupe Ez3kiel), c’est donc tout un catalogue anthropologique – façon Ikea – et semblant s’être échappé du futur qui joue les provocations.
Il faut dire que, si ce capitalisme de la chair (la vente de clone métis) est évidemment politique, les récits dystopiques ont la cote, de No One Is Innocent en passant par la série tv "Black Mirror" ou le remake de l’animé "Ghost In The Shell".
Quoi de plus normal ? C’est en étudiant sur les potentielles conséquences que l’on peut faire varier les causes. Or, via l’originalité de la forme et étant donné l’incertitude de l’actualité, les auteurs offrent matière(s) à réfléchir…
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