23 Avril 2017
Votez utile : votez rock.
Tiens ! En voilà un qui est constant, justement, qui ne trahit pas ses promesses et cherche autant à renouveler son discours que ses têtes. Le type même qui évite les petits arrangements entre amis et a plutôt envie de tailler du costard que d’en recevoir.
Voilà surtout un style qui accepte et entretient les différents courants idéologiques, qu’ils trahissent l’histoire ou s’en inspirent. Nul besoin nécessairement de centrisme, de compromis ou de claquer la porte pour filer honteusement en face !
Car c’est ce qu’il y a de fascinant dans le rock : un auditoire élargi, entre spectateurs d’hier et révolutionnaires d’aujourd’hui. Voire un pied dans chaque pays, épousant différents moments de la vie, depuis les balbutiements des répétitions lycéennes jusqu’aux sillons d’un vinyle paternel.
Bien sûr, des efforts sont encore à mener question parité ! Et tous n’ont évidemment pas le monopole du cœur, sont ennemis de la finance ou évitent le cumul des mandats… On sait.
Mais avouez que, question proportionnelle, le secteur indépendant a quelques leçons à donner : vote des étrangers, dialogue entre les nations et les générations, reflet sociologique d’une époque… On fait difficilement mieux.
On a donc été prendre le pouls de ces nouveaux votants... Qui ? Ces vingtenaires qui ont tronqué leurs carnets de notes contre une musique valant tous les bulletins. Car si Last Train joue les têtes de liste et autres wagons de tête, tous aspirent au trône du rock francophone.
Voter rock n’est pas un droit, mais un devoir ?