6 Mai 2017
La pochette est belle, avouons-le, même si elle ne renseigne malicieusement pas sur la nature de son contenu.
Qui pourrait d’ailleurs définir l’ampleur de cet élan pop qui sait prendre la pause et jouer la nostalgie avec les moyens d’aujourd’hui ? Bien sûr, derrière ces Parisiens, on croit parfois apercevoir un autre medium (Her ou Tame Impala, mais aussi Jimmy Somerville…). N’y voyez pas là un mimétisme volontaire, mais l’air du temps. Une nouvelle grammaire soul et pop qui emprunte ses conjonctions à l’électro.
L’ensemble, sous ralenti et surexposé par un halo californien, a en tout cas de quoi nous accompagner cet été. Sans sucre ajouté.
Sonorités chaudes, voix en écho et notes tutoyant les aigües, frémissements de synthés, basse syncopée et guitare claire en pointillés, frappes dans les mains et sons indescriptibles qui-font-la-différence... Isaac Delusion remporte la bataille des esthétiques.
Un œil judicieusement dans le rétro, un autre sur le dancefloor.
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À écouter en priorité : “Isabella“ ; “Cajun“