18 Mars 2017
Ironie de la programmation (le peintre s’inspira de faits historiques et fut l’un des principaux représentants du romantisme dans la peinture française du XIXe siècle), la soirée du 16 mars offrit deux revivals langoureux au musée Eugène-Delacroix...
90s tout d’abord, avec le songwriter Jim Bauer, dans la tradition des pubs folkeux avec gilet en laine, ras-de-cou, mèche essuie-glace et son lot de reprises à contre-pied (Justin Timberlake, Daft Punk…). Une technique bluffante - non sans parfois rappeler Jeff Buckley -, même si l’instrumentation pêcha parfois par ses manques mélodiques au profit du rythme, privant ainsi de variations.
Puis ce fut au tour des 60s avec Theo Lawrence (cf. photo) - sans son groupe The Hearts - , crooner soul-country à la maturité toujours aussi désarmante et à l’humour jusque-là sous-estimé. Le vêtement impeccable et la voix passée sur le grill du Tennessee, l’artiste a complété un anachronisme bienvenu dans un cadre intimiste qui n’en manquait déjà pas.
Un moment érudit et hors du temps.