24 Décembre 2016
Voilààà ! Enfin de la vraie soul…
De celle qui puise dans le rhythm and blues originel et autre gospel sous orgue pour parler avec le c(h)œur. L'âme. Avec l'épouvantail habituel : voix à grain qui s’enraille, cheveux gominés, guitare en résonance, ambiance classieuse et amoureuse... Jamais gnangnan.
Pas dans le pastiche non plus : Theo prend son temps. Marque la pause. Parle d’amour intensément avec la naïveté (et donc la sincérité) nécessaire. Inscrivant ses mélodies tamisées dans une absence de temporalité, à la fois réveil matinal, apéritif arty ou préliminaires nocturnes.
Soit : une musique intemporelle, élégante, sur laquelle ricochent les mots…
Français, ça ? Actuel ? Ha ha. On n'y croit pas. On ne veut pas. On attend l’analyse au carbone 14, rageant sur la précocité et l’authenticité de cette troupe originaire de la banlieue sud. Jaloux que l'on est de cette maturité !
Car, même si le sentiment y est roi, ce sont bien les artifices qui sont, ici, lavés au profit de l'efficacité.
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