27 Juillet 2016
Le geai moqueur en pochette du précédent maxi (L.A., 2015) possède toujours des sonorités acid-pop hésitant entre réveille-matin et fin de soirée... En mutant, l’oiseau a seulement compris comment brouiller les dates de péremption.
Exemple ? Le titre éponyme, pas loin d’un Miami eighties... Le reste joue aussi les cache-caches : hip-hop badass et ode à vents sur « N.E.M. », hymne imparable à deux octaves sur « Gasoline », balade infantile avec Olivia (The Dø) sur « Dreamed »…
À croire qu’avoir comme squelette basse saturée, rythmes synthétiques et voix claire étaient suffisant pour que le ramage se rapporte enfin au plumage. Du tout cuit.
> Interview
(Cinq7)