22 Mai 2016
Il y a ceux qui choisissent un manoir (Radiohead), d’autres une villa (The Rolling Stones) quand les derniers se décident à pousser le vice jusqu’à jouer les sautes-moutons entre les métropoles pour trouver l’inspiration (David Bowie). Comme une quête initiatique. L’espoir de se laisser influencer par un contexte. Voire même retrouver une unité physique et artistique. Puis, plus rarement, l’inverse se produit aussi…
Le quatuor de Guingamp, lui, a joué au lac de Guerlédan (Côtes d’Armor/Morbihan).
Ou plutôt à l’emplacement du lac alors asséché, décor désertique et lunaire, avant sa remise en eau... Quoi de mieux pour leur rock suspendu et étiré, dont les voix à l’unisson viennent se frotter aux guitares brumeuses ? Quoi de plus symbolique que le lieu d’une future irrigation, avec ses traces du passé, prémices à la sortie de leur premier album ?
Un film nocturne de 50 min. est né de cette expérience, sorte de mini Live at Pompeii à la bretonne et à l’élégance éthérée. Planant et habité.
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(Upton Park / TCC Prod)