12 Septembre 2015
Urban Comics, filiale de Dargaud, a toujours le don de publier des bd punks inspirées et au façonnage soigné. 100 Bullets, Y The Last Man, V pour Vendetta, Punk Rock Jesus, Preacher ou Sandman en sont quelques exemples non exhaustifs… Et Transmetropolitan, l’un des fleurons.
A l’origine série mensuelle et post-cyberpunk, publiée entre 1997 et 2002, sa réédition française en cinq tomes nous permet enfin d’apprécier l’humour vachard et anarchiste de son anti-héros : Spider Jérusalem.
Dans un futur dont on ne connaît la date précise, le personnage principal – journaliste drogué, colérique, anticonformiste et autodestructeur (sorte d’Hunter S. Thompson à peine maquillé) – se fait défenseur de la liberté, attaquant la corruption (économique ou politique) et luttant contre le silence médiatique ou les injustices sociales.
Résultat : un récit misanthrope, irrévérencieux et anticlérical avec cette règle immuable : la science-fiction ne reste qu’une réalité parallèle dont on a grossit un détail...
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