11 Juillet 2015
Troisième album solo de l’adorable Guillaume Fresneau (ex-Dahlia) et éternelle madeleine de Proust – l’americana (folk/country) – pour ce natif texan, immigré à Rennes.
Avec toujours ce sens des mélodies délicates et souvent plus complexes qu’elles ne paraissent au premier abord. Sans nul doute une conséquence de cette dualité entre racines ataviques en contrées arides et complexité urbaine. À cheval entre le spleen des villes et l’envie de liberté insufflée par les grands espaces.
En fil rouge : une voix chaude et des cordes lancinantes agissant comme la brise nous sauvant d’un soleil mordant. Là, à l’ombre, entre la guitare électroacoustique et la flute ou le piano, le voyage est immédiat. Contemplatif.
D’autant que, mélancolique tout en étant pleine d’espoir, la musique de l’artiste sait judicieusement se faire intemporelle. Authentique et échappant à toute facilité.
Un véritable oasis dont on ressort ragaillardi.